Bujard et Panchaud, deux compères à la relation aussi symbiotique que conflictuelle, abordent avec légèreté leur nouvelle vie d’étudiants.
L’une des plus prestigieuses écoles d’art au monde définit un nouveau paradigme pédagogique en décloisonnant les disciplines architecture et design industriel. ECAL chez Le Corbusier est un magnifique hommage au grand architecte pour marquer les 125 ans de sa naissance.
De 1766 à 1769, Bougainville entreprend le tour du monde à bord de La Boudeuse. Il découvre Tahiti et en revient avec un jeune dignitaire tahitien qui deviendra son ami, Aotourou.
Au départ,la frustration...
Pas de plan de cuisine dans ma cuisine. Mais l’envie irré-
pressible de faire la cuisine.
La solution? la cuisine des autres.
Deuxième recueil de nanotextes de Patrick Moser. Dans "Joyeux Noël", sur un mode anticipatoire orwellien, on découvre les propriétés fascistoïdes de Noël.
L’Anthropologue se situe à l’autre extrémité du continuum professionnel de l’homo occidentalus que Jon Ferguson avait inauguré en 2005 avec Le Missionnaire.
Tout auteur nourrit son texte à deux sources : ses propres lectures et le monde qui l’entoure. Lorsque Frédéric Vallotton a commencé la rédaction de ce qui allait devenir La Dignité, il n’imaginait pas encore le projet dans sa finalité. Il s’agissait d’un mouvement nécessaire, d’une activité parallèle et complémentaire à la tenue de son blog (Le Monde de Frevall). Pour reprendre une image propre à Hervé Guibert, il a vu croître quelque chose dans son journal, qui par là même en est devenu indépendant.
Premier recueil de nanotextes de Patrick Moser. Oeuvre d’exploration générique, d’expérimentation et de découverte. Sept récits taillés au scalpel qui promènent le lecteur au travers des méandres du quotidien
Tiré à part du recueil Tu ne voleras point de Patrick Moser. Savamment illustré par David Delcloque – qui travaille à l’effaceur d’encre – ce leporello de seize feuillets relate l’histoire de Gribouille, l’amour de ses maîtres et la lente mais inexorable descente aux enfers du félin.
René Burri est l'un des rares photographes à avoir pu photographier Le Corbusier en privé. Il nous livre avec l'exposition « Le Corbusier intime » de magnifiques images qui présentent le célèbre architecte en train de travailler, d'écrire, de peindre ou de dessiner. Dans les années 1950-1960, René Burri a eu l'occasion de suivre Le Corbusier dans son atelier Rue de Sèvres, dans son appartement-atelier Rue Nungesser-et-Coli, lors de ses voyages en train, sur le chantier du couvent de la Tourette ou lors de l'inauguration de la Chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp. Ces images d'une qualité remarquable sont très convaincantes; elles constituent un témoignage exceptionnel et permettent de découvrir l'homme qui était aussi peintre, urbaniste, écrivain et humaniste.
« Le Corbusier intime », c'est la rencontre unique à la Villa « Le Lac » d'un immense photographe et d'un immense architecte.
2018 : un effroyable déluge s’abat sur Terre et quatre-vingt-cinq pour cent de la population périt. Curieusement, les survivants ont tous ceci en commun : ils ne convoitent ni les biens ni la bonne fortune d’autrui, et ne croient en aucune divinité ni en une hypothétique vie après la mort.
Fanny Jénisch ? Elle était en convalescence, il y avait une histoire de couliose ou je ne sais quoi, ils étaient attachés à Vevey. C’étaient des Hambourgeois, ça c’est sûr. Mais en fait, Jénisch, j’ai jamais su l’origine de ce nom, c’est Jenitsch ou Jenatch, c’est une tribu de gitans. Alors c’est drôle cette dame, enfin, c’est drôle, son mari était peut-être d’origine gitane, mais allemand. Enfin voilà, vous voyez l’histoire. (Auguste Robinet)
Ce livre est édité à l’occasion de l’exposition Denis Savary au Musée Jenisch Vevey (coédition).
Le Missionnaire est l’histoire d’Edgar, un adolescent californien qui part en mission pour l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.
En 1964, Erling Mandelmann réalise une série de photographies de la Villa « Le Lac » de Le Corbusier pour Mobilia, prestigieux magazine danois de design, intérieur et architecture. Le locataire de la Villa, à ce moment-là, n’est autre que le musicien Albert Jeanneret, le frère de Le Corbusier.
Les Magasiniers du Ciel est l'oeuvre la plus authentiquement antépostmoderne qui soit. Une bouffée d'air frais, un retour aux modèles que furent Roussel, Desnos, avec quelques détours dadaïstes de-ci de-là, et un hommage sincère aux situationnistes.
Les places respectives, sur un mode grave et très subtil, parle de cette société de la gâterie, pour reprendre le paradigme de Sloterdijk, où le confort et l’abondance mettent en scène les individus/bulles autonomes et mutuellement impénétrables.
Qu’on ne s’y trompe pas : au-delà de la parole exubérante et burlesque du narrateur, un vieillard qui raconte son passé de folle à Lausanne, Paris, en Italie, au-delà de la provocation de la pédale qui conchie le reste de l’humanité...
Pierre Yves Lador donne un ouvrage érotique qui relie la sexualité et ses expressions conventionnelles aux mythologies, à la nature, à la culture, à la psychologie. Sans omettre une satire sociale.
Illustré par Tom Tirabosco
Les poésies bonsaï sont un genre complètement nouveau, en partie. Les haïkus, sur le fond, en sont la source, notamment au niveau de la tension entre sacré et trivial qu’ils exigent.
Polaroïd met en scène un couple d’enquêteurs, Aglio et Olio, qui voient leurs pérégrinations à travers le Jura, le sud de la France, la Tunisie et l’Italie ponctuées de meurtres sordides et spectaculaires. Quelques indices étranges, que seuls Aglio et Olio savent voir, font le lien entre les différents meurtres, comme cet ide qu’on trouve dans les poumons d’une belle noyée retrouvée au large du port de Menton, et ce au moment où on s’apprête à célébrer l’anniversaire de la mort de César. Et puis, il y a ce mystérieux individu, aux chaussures en croco, qu’on aperçoit toujours sur les lieux du crime…
Le roman commence ainsi :
Aussi ...
Après La Saveur des Mots et Icare, Patrick Moser persiste et signe son troisième recueil de nanotextes. On y trouve un chat dépressif ; un hommage à « La Venoge » de Jean-Villard Gilles ; une symphonie complète jouée jusqu’à son aboutissement en dépit du feu, des fous et de l’absurde...
L’art de notre époque ne saurait se passer d’un commentaire critique, c’est pourquoi le xyloglossaire artistique vient au secours de ceux qui n’en pensent pas moins, mais dont la langue n’a pas l’éblouissante virtuosité que donne une longue pratique de ce langage spécifique.
Bien que personne ne sache vraiment où elle va, l'économie conduit le monde. Et ses serviteurs parlent le langage obscur du vrai pouvoir, celui de l'argent, sans jamais pourtant prononcer ce mot.